nom complet : Lee Myoung Ha | surnom(s) : Myoungie, Morgann, Hana, etc... | âge & sexe : vingt ans - femme | date et lieu de naissance : 03.03.1992 à Séoul | nationalité : koreano-française. | orientation sexuelle : hétérosexuelle. | statut civil : fiancée, heureuse. | profession : Pianiste professionnelle dans un restaurant de luxe. | avatar : Song Ji eun (secret). | groupe désiré : wanbyeog..

« Mon enfance, ou du moins une partie, est quelque chose dont je ne veux pas parler. J’ai vécu beaucoup de choses, je ne sais pas vraiment d’ou je viens ni qui sont mes vrais parents. J’aime dire que j’ai commencé à vivre à l’âge de quatre ans, quand un couple français m’ont élus comme leur fille adoptive. Je doit dire que les années passées à l’orphelinat m’ont marquées, mais que j’essais de ne pas trop y penser. Disons que les gens auraient du mal à imaginer que moi, Myoung Ha, aujourd’hui pianiste professionnelle avec une petite vie bien rangée, un homme et une petite fille, aurait pu vivre se genre de début de vie. Mal-traitance, sous-nutrition, abandon jusqu’à refleurir dans ce pays qu’est la France.

Quand je repense à mon arrivée à l’autre bout du monde, je me souviens avoir eu l’impression de découvrir le monde pour la première fois. Ma famille vivait dans un des beaux quartiers de Paris, ayant tout deux un bon travail, notre vie était plutôt aisée, et l’est toujours. J’ai grandis à l’ombre de grands chênes, dans les parcs ou allaient jouer tout les enfants de mon âge. Mes parents m’ont éduqués d’une façon juste et parfois stricte, mais dans l’honneur et l’amour. Il sont bons envers moi et je leurs doit tout à vrai dire. Je ne suis pas de ses enfants à problèmes, de ceux qui n’arrivaient pas à suivre en cours ou autre choses de se genre, non. A peine arrivée en primaire, la musique m’intéressais déjà, toute comme les livres. Ma mère m’as, je pense, lu à peu près tout les livres disponibles dans la bibliothèque du quartier, sans compter tout ceux qui remplissent un pan du mur de ma chambre d’enfant. Je me souviens la première fois que j’ai touchée le piano droit qui trônait dans le salon. L’ivoire noir et blanc était froid, mais dégageait quelque chose de fascinant. Mon père, qui jouait du piano, me prit un jour sur ses genoux, quand j’avais six ans, et joua un morceau, posant mes petites mains sur les siennes. Mes yeux avaient suivis chacun de ses gestes et tentait de les reproduire à peu près à chaque fois que je le pouvait. Très vite, ils m’inscrivirent à des cours de solfège, comme de piano. J’était épanouis.

Arrivée au collège, à l’âge de onze ans, je me suis doucement fait ma place entre tout ses élèves, et avait la chance de parler le français tout aussi bien que mes camarades, ce qui me valu aucune remarque, et jamais je ne fus mise de côté. Élève assidue et sage, sans problème, ma scolarité s’est passé dans le calme et l’épanouissement d’une enfant qui à envie d’apprendre. Je me découvre une passion pour les langues ainsi que pour l’histoire du monde, c’est ainsi qu’un jour, en rentrant chez moi, je m’auto-proclamait « future voyageuse du monde ». Mes parents m’ont également fait apprendre les bases du coréen, pour des projets avenirs que je découvrit par la suite, car âgée de mes quatorze ans, je découvre un nouveau pays qui n’est autre que celui d’ou je viens, la Corée. Une décision de mes parents, disant que les portes étaient plus ouvertes dans un pays en évolution qu’en France.

Tout l’été, j’ai appris à l’aide d’un professeur ma langue natale, approfondissant les connaissances que je possédait déjà. Mais malgré tout ces changements, je n’en n’oubliait pas mon premier amour, la musique. J’avais quinze ans la première fois que je suis montée sur scène, dans un petit bar ou mes parents adoraient boire leur café. La sensation de faire plaisir en jouant du piano, d’être écoutée et de faire voyager les coeurs des personnes présente dans la salle me transportait de joie, et c’est simplement comme cela que je décidait se jour la de devenir pianiste. Non pas que j’était une enfant gâtée, mais mes parents décidèrent alors de m’inscrire à un cours de piano chez un pianiste à la retraite dont ils avaient entendu le plus grand bien.

«Pour que tu ne tombe pas dans la simplicité, garde ton originalité et apporte du style à ta musique» m’avait-il dit, alors qu’un de mes cours finissait. D’ailleurs, ce professeur avait la particularité de ne pas faire des cours à un seul élèves, mais plusieurs, nous apprenant également à entretenir les précieuses touches qui permettent de transmettre toute les émotions voulus. C’est la que je l’ai rencontré lui, Jude, celui qui aujourd’hui partage ma vie. J’avais seize ou dix-sept ans la première fois qu’il débarquais à mon cours de piano, et bien sur, il était charmant. Attentionné, gentil, légèrement timide et si souriant. Bien sur avec ma timidité légendaire, je n’arrivais à parler de lui qu’à ma mère dont j’était très proche à cette époque, mais fut tellement heureuse quand il fit le premier pas vers moi. Je ne voyais que ses qualités, et le trouvais vraiment adorable. Nous nous sommes de plus en plus rapprochés, et un jour mon voeux s’est exhaussé. Que répondriez-vous si l’homme que vous voyez parfait et qui fait s’accélérer votre coeur se pointe avec un bouquet de rose magnifique, tout aussi éclatant que son sourire vous demande de sortir avec lui ? Je n’ai pas pu résister, et depuis se jour, nous sommes heureux, et amoureux.

La grisaille qui tiraille mon lointain passé n’est rien par rapport au soleil et à la chaleur qui éclaire ma vie aujourd’hui. Mère d’une petite fille tout juste âgée de deux ans, qui commences a gambader et parler, fiancée à un homme merveilleux, et pianiste professionnelle dans un restaurant de luxe, que demander de plus ? Je suis heureuse comme je l’ai toujours été, et malgré les coups durs qu’on ne peut éviter, on se relève, ensemble, pour avancer ensemble. »
«Une personne est en constante évolution, et les différentes choses qu’elle vit dans sa vie la forge.
Ni connue, ni effacée, j’était en tout cas pendant toute ma scolarité une enfant souriante et assidue, heureuse et acharnée, voir têtue. Au lycée, j’ai vraiment appris à me connaître, et le fait d’avoir de vrais amis sur qui compter aide à se lêcher et se découvrir plus en profondeur. Je suis du genre à me remettre souvent en question, j’ai donc remarquer après plusieurs disputent ou discussion animée que j’était légèrement impulsive et que je pouvait facilement m’énerver, quand les sujets sont sensibles, comme la famille, les amis, et la passion. J’ai aussi remarqué assez vite qu’avant de penser à moi, je pensais tout normalement aux autres, m’occupant d’eux un peu comme une mère protège son enfant, étant toujours la pour celui qui aura besoin de moi.

Je suis une fille qui as grandis dans une famille aisée, et étant fille unique, quelque chose comme ma garde robe était à renouveler constamment. Je suis un petit peu une « acheteuse compulsive », et aime avoir le choix le matin en ouvrant mon armoire. D’ailleurs, celle-ci est tout le temps rangée, comme le reste de ma chambre étant petite, et la maison/appartement que je partage maintenant avec mon fiancé et mon enfant. Jude s’amuse parfois à m’embêter en laissant traîner des choses ici et la, et même en faisant un effort sur-humain pour ne pas le ranger, je finis toujours par râler et le faire. Oui, légèrement maniaque, aussi...

La maladie de Jude m’as également fait évoluer, gagner en maturité, et apprendre à prendre encore plus soins de quelqu’un qui avait besoin de moi. J’ai toujours été a ses côtés, et ai appris à faire la part des choses, ne cédant pas à tout ses caprices pour le forcer et l’aider à se relever. J’ai surement été parfois dure, mais il fallait qu’il surmonte cette épreuve, et il savait qu’il pouvait s’aider de mes mains pour se relever. Têtue, je n’ai pas laisser tomber quand il déprimait, je ne baisse jamais les bras, c’est surement comme celle que j’ai réussis à être ce que je suis aujourd’hui. Je l’ai aidé, et lui m’a aidé dans les moments difficiles également. Avoir un enfant n’est pas facile, et je le remercie chaque jour dans mes pensées d’être celui qu’il est, car grâce à lui, je peux également m’épanouir et être celle que je désire. »

◗ si je te dis " amour " ... à quoi tu penses ? « L’amour ne devrait-il pas être le plus beau sentiment qu’on puisse connaître avec la joie ? Fascinant, sauvage et exhalant, c’est quelque chose que l’on ne peux pas maîtriser. Douce brise ou ouragan puissant, incontrôlable chose qui nous transporte parfois vers le bonheur, parfois vers la tristesse. Et puis, je vous le dis en tout confidentialité, pour moi, amour rime avec Jude. » ◗ le coup-de-foudre, tu l'as déjà vécu ? qu'en penses-tu ? « Le coup-de-foudre, ça sort tout droit des contes de filles, qui n’en a jamais rêvé au moins l’espace de quelques secondes ? J’ai eu la chance de tomber sur un homme pleins de qualités il y as si longtemps, que je ne pourrais qualifier cela de coup-de-foudre, mais ce qui est évident, c’est que je crois en l’âme soeur. Cet amour réciproque qui nous fais sourire bêtement, je le vis en se moment. » ◗ comment te comportes-tu avec tes conquêtes ? « Mes conquêtes ? Je n’en ai pas eu d’autre avant Jude, donc je ne pourrais pas vraiment répondre à cette question. Disons que je me comporterais comme avec tout autre personne que j’ai croisée dans ma vie, je suppose. » ◗ qu'est-ce que tu recherches en particulier chez quelqu'un ? « De l’intégrité. Je ne veux pas connaître ces personnes superficielles, qui se construisent autour de masque et de fausses idées, avec pleins de principes et de préjugés. Je recherches surement des gens qui ne baisseront pas la tête si quelqu’un les regarde, souriant, gentil, passionné et profond, dans le sens ou il ne seraient pas qu’une coquille vide. J’aime les gens qui aiment la vie... »◗ es-tu déjà tombé amoureux ? « Oh oui, avec douceur et amitié, qui se transforme en un amour réciproque pour laisser place à une réelle liaison entre deux êtres aimants. Jude est mon premier amour, et je ne regrette pas d’avoir fait sa rencontre. Je suis heureuse à ses côtés et serait toujours la pour qu’il soit heureux également. N’est-ce-pas merveilleux de se savoir aimée et aimer en retour ? » ◗ est-ce que ton cœur à déjà été brisé par quelqu'un ? « Mon coeur à été brisée par une amitié perdue, mais jamais par une conquête amoureuse. Cette amie que j’ai perdue s’est vu changer petit à petit, et s’est totalement détournée de moi. J’avoue avoir eu beaucoup de mal à m’en remettre, car je la considérais comme une soeur, ou du moins presque comme. Mais je ne lui en veux plus depuis longtemps, je me dis que c’est surement mieux comme ça. »