nom complet : Seol Gwenaël. | surnom(s) : /. | âge & sexe : 18 ans. | date et lieu de naissance : 12 avril 1994 en Bretagne. | nationalité : Coréenne et Française. | orientation sexuelle : Préfère les garçons. | statut civil : Célibataire. | profession : Etudiant en dessin. | avatar : Choi Min Ki – Ren (NU’EST). | groupe désiré : Yeon-in.

CARACTÈRE
Je suis atteint du Syndrome d'Asperger, qui est une forme d'autisme. Je ne vais pas facilement vers les autres, j'ai peur de déranger, en quelque sorte, je n'aime pas que l'on me touche et ma seule et véritable passion c'est le dessin. Lorsque je suis en crise, je sais que j'arriverais plus facilement à me calmer si je dessine quelque chose, peu importe quoi, même gribouiller.

Au départ, quand on vient m'aborder, je ne pense pas qu'il est immédiatement facile de remarquer mon handicap tant j'ai envie de ressembler à tout le monde, tant j'essaie de le cacher. On pense généralement de moi que je suis très timide, mais au fur et à mesure de la conversation, on comprend rapidement que je ne vis peut-être pas tout à fait dans le même monde... Je suis dans ma bulle, mais toutefois bien conscient des évènements qui m'entourent.

Je ne crois pas être idiot, au contraire même (maman m'a déjà dit que j'avais un QI supérieur à la moyenne), cependant personne ne cherche vraiment à savoir qui je suis réellement... Ma personnalité est certes un peu complexe, un peu différente et qui en effraie certains (je n'ai jamais compris pourquoi), mais je ne suis pas bien méchant. Je sais que je peux être blessant, mais je ne m'en rends pas toujours compte et ce n'est jamais en souhaitant l'être. Je dis les choses comme je les pense si on me demande mon avis, je ne sais absolument pas mentir.

Il m'arrive de rire et de sourire de temps à autre, mais encore faut-il que je comprenne les choses... J'ai tendance à tout prendre au premier degré, aussi les expressions et les jeux de mots je ne les comprends jamais.

Je suis quelqu'un de rêveur, de naïf et d'influençable, ce qui m'a déjà joué des tours dans le passé, mais cela n'est pas de ma faute. J'ai envie de croire en ceux qui s'intéressent, ne serait-ce même qu'un minimum, à moi, de leur offrir un peu de ma confiance, inconscient de ce qui pourrait arriver. Je ne vois certainement que le bon côté des choses, mais est-ce une mauvaise chose... ?

En ajout à cela, dès qu'un bruit est un peu trop fort pour moi (haussement du ton de la voix, claquement de porte, cris suraigües...), je suis vite paniqué et mon premier réflexe est de me recroqueviller sur moi-même. Et si l'on souhaite me toucher, une réaction similaire à celle-ci est provoquée.

Dans mes moments de crise, je peux réagir de deux manières à l'extrême opposé l'une de l'autre. Soit je me mets à hurler, à taper sur tout ce qui est devant moi (mur, meubles, voire même des personnes) et à me faire moi-même du mal (je me mets en danger et il m'est déjà arrivé de me mutiler), soit je pleure toutes les larmes de mon corps, tremblant de tous mes membres et généralement cela s'accompagne d'un mouvement de balancier, d'avant en arrière, comme un automate. Les personnes qui ont assistées à mes crises disent que je suis 'déconnecté du reste du monde' et que j'ai 'le regard absent, vide, dénué de tout sentiment'. Moi, je ne me rappelle jamais de ce qui se passe durant ces longues minutes où je suis incontrôlable.

Pour terminer sur quelques points positifs de ma personnalité, dès que j'ai confiance en quelqu'un, j'arrive plus facilement à m'ouvrir. J'aime les câlins et toutes les formes de tendresse (bien que je sois incapable d'en donner), je suis serviable, attentionné et à l'écoute (même si je ne sais pas conseiller). De plus, quand j'aime une personne, je l'aimerais toute ma vie, sauf si elle me fait du mal.

HISTOIRE
« Le terme de la grossesse était prévu pour le mois de juin, toutefois l’enfant naquit début avril. Ce jour-là, le vent était doux et calme à l’intérieur, la brise se trouvait très agréable. Les fleurs commençaient doucement, les unes après les autres, à éclore. L’hiver se dissipait de plus en plus chaque jour, laissant place à une chaleur venant du soleil qui s’étalait progressivement sur la nature qui se réveillait. Après de longs mois d’hibernation, les animaux, eux-aussi, relevaient la tête et partaient à la recherche de nourriture. Cet environnement ne préparait-il pas l’enfant à une vie tout à fait belle et ordonnée ? On pourrait le croire, en effet, cependant, à l’intérieur de la clinique, cette nature presque idyllique n’avait pas réussi à pénétrer. Les murs devaient trop bien protéger et encadrer les patients et le personnel.

Le printemps, bien installé sur la Bretagne, vit apparaitre en son sein un petit garçon que l’on prénomma Gwenaël. Prématuré de plus d’un mois, il fut immédiatement mis en couveuse et y demeura un moment. Ses parents se préoccupèrent énormément de lui lorsqu'ils l'eurent en charge à leur domicile. Ce bébé demandait beaucoup d'attention, il souhaitait tout le temps être protégé, comme s'il eut peur de quelque chose, mais quelque chose d'indéfinissable. Des angoisses passagères, tel que les médecins définirent cela. Des angoisses, certes, mais passagères, sûrement pas.

Le nourrisson grandit cependant dans une famille modeste. Son père, coréen, était directeur d'une PME et sa mère, française, ayant pris un congé pour s'occuper de lui, travaillait comme bibliothécaire. L'enfant ne manquait absolument de rien, on le choyait amoureusement. Mais malgré tout, cela n'empêcha pas l'arrivée d'une maladie imprévue.

A l'âge de dix-huit mois, il n'avait toujours pas prononcé son premier mot. Il ne disait ni « papa », ni « maman », et il semblait complètement éloigné du reste du monde. Il paraissait vivre dans sa propre bulle, uniquement absorbé, à cet instant là, par un doudou qui faisait une musique douce. Il le conservait tout le temps contre lui et il s'asseyait par terre. Parfois il fermait les yeux, ou bien plaquait ses mains sur ses oreilles lorsqu'il entendait un bruit bien trop aiguë pour lui. D'abord, son état fit rire gentiment, on pensait vraiment qu'il voulait faire son intéressant, puis finalement, quand il grandit encore et qu'il ne parlait pas, sa maladie fut constatée : l'autisme.

On ne savait pas d'où cela provenait et les géniteurs du petit Gwenaël furent totalement déconcertés et se sentirent vraiment coupables. Ils remettaient en question sur de nombreuses choses qu'ils pensaient ne peut-être pas avoir suffisamment bien menées, alors qu'ils n'avaient commis aucunes fautes.

Le garçon ne put donc pas suivre une scolarité normale et, jusqu'à l'âge de rentrer au collège, il fut envoyé dans une école spécialisée. A l'intérieur de cette dernière, une personne s'occupait de lui, l'aidant à avancer, à progresser et à évoluer. Seulement, tout le monde autour de lui le pensait idiot, bête. Sauf que le petit était extrêmement intelligent. Sa mémoire visuelle se révélait être incroyable, il assimilait rapidement les gestes, les recopiant et les refaisant à la perfection.

Ensuite intégré dans une classe d'élèves « normaux », Gwenaël réveilla la curiosité de certains de ses camarades. Tandis que quelques uns se questionnaient sur ce qui se passait précisément dans sa tête, d'autres se moquaient ouvertement de son handicap. Toutefois, l'adolescent, ne comprenant pas vraiment pourquoi on rigolait de lui, continuait tranquillement son chemin. Ce fut également à cette époque que se développa son intérêt pour le dessin, ce qui avait le don incroyable de l'apaiser, de le rassurer, et peut-être même de le réconforter.

L'on ne savait pas qui était ce garçon bizarre, qui ne parlait que très rarement, ou alors pour raconter des choses au sujet du dessin qui ne passionnaient que lui. Peu de personne s'intéressèrent à cet homme qui pouvait se montrer très doux et attentionné. On ne voyait que sa maladie, que ce côté superficiel. Non pas qu'il en souffrait, mais il remarquait bien, autour de lui, des groupes d'amis s'amuser, ou bien des amoureux s'enlacer. Sans cesse des questions hantaient son esprit, il recherchait éperdument les réponses, mais certaines semblaient être encore bien longues avant leur résolution.

Lors de son entrée en classe de seconde, en France, le jeune homme crût se faire un bon ami… ami qui profita bien de lui, tirant parti de son côté très influençable et trop naïf pour se rendre compte de quoi que ce fût. Il lui fit penser qu’il l’adorait, qu’il le protégerait, qu’il ne lui arriverait absolument rien s’ils demeuraient tous les deux… Sauf que Gwenaël ne remarqua pas le mensonge et en paya les frais. Déjà terrorisé de se faire toucher, désormais cette phobie est encore plus grande qu’auparavant…

Ses parents en furent mis au courant bien rapidement et son père décida de retourner vivre dans son pays, en Corée du Sud. Gwenaël savait couramment parler Français et Coréen, alors cela ne lui poserait aucun problème et partir très loin de la Bretagne lui ferait certainement beaucoup de bien (peut-être même que son autisme s’atténuerait… ?) alors en moins d'un mois, ils avaient changé de continent.

Dans tout cela, les crises du jeune homme étaient assez fréquentes, se manifestant généralement... n'importe quand, n'importe où. Bien qu'il eut passé de longues années cloîtré dans un centre spécialisé, il avait du mal à se contrôler et parfois il se faisait du mal. Suite à son viol, durant ses crises, plusieurs fois ses proches l'avaient vu se mutiler, assistants à la scène sans savoir quoi faire. La situation était intenable, Gwenaël semblait de plus en plus touché et les médicaments qu'on lui administrait par dizaine n'y changeaient rien.

Mais il y avait le dessin. Quand le blondinet dessinait, il avait l'impression de ne plus penser à rien. Il savait qu'il était différent des autres personnes de son âge, il était très intelligent, mais il ne parvenait pas à se contrôler. A dix-huit ans, il se sentait bien plus faible qu'il ne l'avait jamais été, mais dans son malheur, il espérait qu'une petite lueur viendrait le chercher. Il s'imaginait souvent partir loin de tout, rêvant d'un prince charmant qui le protègerait pour de vrai. »

◗ si je te dis " amour " ... à quoi tu penses ? L’amour c’est un beau sentiment, très souvent présent dans les livres. J’aime beaucoup ce sentiment, les personnages sont toujours très heureux, alors je le suis moi aussi. L’amour c’est très joli, c’est quand un garçon aime une fille, une fille aime un garçon, ou bien deux garçons qui s’aiment ou deux filles qui s’aiment, mais je sais également qu’il y a de l’amour dans une famille. Ma maman m’aime, elle me le dit souvent, et c’est pas pour ça que je lui fais des bisous sur la bouche ! ◗ le coup-de-foudre, tu l'as déjà vécu ? qu'en penses-tu ? Le coup de foudre ?! Je ne sais pas ce que c’est, ça doit faire mal, n’est-ce pas ? Se prendre la foudre dessus, cela doit être sacrément bizarre… Je ne l’ai jamais vécu, alors je ne sais pas trop quoi en penser. Je regarderais dans le dictionnaire s’il n’y a pas un autre sens à ce mot… ◗ comment te comportes-tu avec tes conquêtes ? Mes conquêtes… ? Je n’en ai jamais eu… Mais je crois bien que je ferais de mon mieux pour être beau et pour gérer ma maladie. Je n’aimerais pas effrayer la personne qui serait avec moi, je ferais tout pour être quelqu’un de normal et de très attentionné envers elle ! ◗ qu'est-ce que tu recherches en particulier chez quelqu'un ? J’aimerais juste quelqu’un de gentil avec moi, qui me parlerait doucement et serait toujours là pour moi. Je ne suis pas une personne facile à vivre, alors juste quelqu’un qui me supporterait serait vraiment bien. Et j’aimerais bien un garçon costaud, avec qui je n’aurais pas peur et qui me protègerait un peu des méchants…◗ es-tu déjà tombé amoureux ? Je suis déjà tombé amoureux. C’était un garçon, il était grand, beau et gentil avec moi, mais je ne le lui ai jamais dit parce que je suis timide… En tout cas, je rêvais beaucoup de lui, presque à chaque fois que je dormais et je m’imaginais bien partir très loin, dans un endroit inconnu de tous, rien qu’avec lui. Il était un peu comme mon prince charmant. ◗ est-ce que ton cœur à déjà été brisé par quelqu'un ? C’est un garçon qui m’a fait beaucoup de mal quand nous habitions encore en France, papa, maman, grand frère et moi. J’étais à l’école avec un garçon aux cheveux noirs corbeau, il s’était intéressé à moi, je croyais qu’il voulait devenir mon ami, mais finalement ce n’était pas du tout ça ! Il m’a fait beaucoup de mal. Beaucoup de mal…