Je suis une coréenne, tout ce qui a de plus banale. Je naquis le seize juillet mille neuf cent quatre-vingt-neuf à l'hôpital de Séoul. Lorsque j’ouvris pour la première fois les yeux sur le monde, je ne me doutais pas de l’ampleur que causerait ma naissance sur le monde ▬ une bouche de plus à nourrir sur cette fichue planète, comme s’il n’y avait pas assez atrocité sur terre, il a fallu que je vienne au monde ! ▬ ça, c’est que je me suis dit lorsque j’étais en âge de prendre conscience du monde qui m’entourait parce que quand j’étais une enfant, je ne pouvais le savoir ou je ne voulais pas l’admettre. Je croyais que la vie, c’était Disney ou les Bisounours. Je croyais que les gens étaient tous gentils sans mesquinerie, qu’ils ne pouvait pas faire de mal à personne. Quelle bonne blague ! Que j’étais naïve à ce moment-là. En réalité, les Hommes sont tous des égoïstes (moi-même je le suis !) qui portent des masques plus ou moins identifiables. Certaines personnes sont plus faciles à cerner que d’autres mais un jour ou l’autre, pour les plus difficiles, les masques tomberont, c‘est incontestable. Mes parents pensèrent que, au contraire, j’étais un cadeau tombé du ciel ▬ Ouais, mais n’est-ce pas tout les parents qui disent ça à propos de leurs enfants ? ▬ Je ne devrais pas me lamenter, j’avais la chance d’être une enfant désirée comme la plupart des enfants me direz-vous, toutefois, comme vous le savez aussi bien que moi, il existe des enfants non-désirés. Pourquoi tant de malheur ? Pourquoi tant d’infamie ? Pourquoi tant de misère dans le monde ? Pourquoi suis-je assisse à déguster un bon petit plat que ma mère nous a gentiment préparée avec amour alors qu’il y a des gens qui crèvent de faim ? C’est-ce qu’on appelle les inégalités… Il y en a eu et en aura toujours. Voilà comment j’étais de mon enfance à l’adolescence, une fille (naïve) qui voulait refaire le monde. J’ai vite désillusionné quand mes parents sont mort dans un accident de voiture, j’avais alors quinze ans lorsque cela s’est passé et j’étais à présent seule. Je ne bénéficiais plus de l’amour de mes parents, de leur protection. Je faisais maintenant partie de ces enfants malheureux et je n’avais point le pouvoir de changer le passé. On emmena d’abord dans un vieil orphelinat poussiéreux, c’était un coup à attraper des maladies plus ou moins graves et l’hygiène laissait à désirer. Heureusement, je ne suis rester que quelques semaines dans ce maudit orphelinat. Un couple stérile, qui ne pouvait donc pas avoir d’enfant, est tombé « sous mon charme » et décida de m’adopter. Au début, j’étais réticente à l’idée d’avoir de nouveaux parents, même si, jamais aucun couple remplacera mes parents biologiques. Il est vrai que dans les premiers mois, j’étais de mauvaise volonté : je ne prenais même pas la peine de les connaître, dans ma tête, c’était clair, je ne voulais pas savoir des choses sur eux, alors, je m’enfermais dans ma chambre et n’en sortais que pour manger, me laver etc… Mon regard ne croisait jamais les leurs. Je les détestais tout simplement. Avec le temps, j'ai pus faire mon deuil et pris conscience que ces personnes voulaient que mon bonheur, je me suis donc laissé faire et commença peu à peu à les connaître. Finalement, c'était des gens biens, attentionnés et supers agréables. Je pouvais enfin dire depuis la perte de mes parents que j'étais heureuse.
Je suis actuellement styliste. Pourquoi ? Cette passion vient de ma mère biologique, elle l’était et m’avait transmis son goût pour la couture et la mode. Elle m’avait dit que plus tard, elle souhaiterait que je devienne une grande styliste. Même si, les adolescents doivent choisir eux-mêmes leurs propres voies, moi, je voulais que ma mère soit fière de moi ! Et puis, styliste, c’était la seule chose qui m’intéressait donc à la bonne heure !

Avant tout, il faut savoir que Seong Ah est une jeune femme désabusée, elle a perdu toute illusion depuis la mort de ses parents mais aussi depuis que l'être dont elle était éperdument amoureuse l'aie quitté, un jour sans prévenir. Elle ne savait pas pourquoi, il était parti et ne le sera probablement jamais. Son coeur a vraiment été brisé par cet être ignoble. Contrairement à la plupart des femmes qui auraient été sans doute détruite, Seong Ah, n'a pas voulu se morfondre et avança de l'avant. Seong Ah est une personne qui cache ses vrais sentiments, de peur d’être encore une fois de plus manipuler, d‘être encore blesser… Elle est réaliste, elle voit le monde et les hommes tels qui sont et sait qu‘il sera difficile de les changer. Elle est intelligente et appliqué dans ce qu‘elle fait, il lui arrive de ne pas se reposer, même ne pas manger avant que tout soit parfait ! C’est quelqu’un qui a le cœur sur la main, on pourra toujours compter sur elle-même si ce n’est pas la plus honnête du monde, de toute manière qui l’est vraiment ? Solidarité féminine exige ! Elle fait partie de ces défenseuses de la femme : Elle se bat contre l’infériorité de la femme en Corée du sud et déteste le machisme. On pourrait dire que Seong Ah est quelqu’un de bien (ce qui est vrai). Mais, elle a développée une sorte de seconde personnalité : depuis, le départ brutal de son fiancé, Seong Ah a changée d’une certaine manière, devenant vindicative parce qu’elle s’était jurée qu’elle se vengerait de certains hommes en particulier, c’est-à-dire, les hommes qui sont considérés comme des Don Juan et pour se faire, il a fallu qu’elle soit elle aussi une « Don Juan » au féminin. Comme Seong Ah ne leurs laisse pas indifférente et grâce à sa magnifique capacité de manipulation, il était alors facile pour elle de se jouer d’eux, de les briser. Comme quoi, le loup peut être mangé par l’agneau ! Des fois, ils tombent dans le panneau et des fois non, mais peut importe, elle a prit goût à son propre jeux et s’accorde bien les joies de la chair pour le plaisir.