nom complet : rhee malik emery joshua, ou de nom coréen rhee jae won. | surnom(s) : ça va des surnoms amicaux : joshee, joshi, shua, jojo... au délurés moqueurs : le géant, joshéant, la girafe, la perche... bref. | âge & sexe : vingt petites années, possède un petit bambou entre les gambettes. | date et lieu de naissance : le vingt-sept novembre, dans un coin perdu de l’île de jeju. (haha. une idée débile des parents, bien sûûûr..) | nationalité : coréen et palestinien. | orientation sexuelle : en particulier ? ni les hommes, ni les femmes. | statut civil : célibataire, et c'est compliqué. enfin... dunno. | profession : "éditeur" dans une maison d'édition de mangas. | avatar : park chanyeol, exo-k. ♥ | groupe désiré : yeon-in, je crois...

ma vie n'a jamais été qu'une accumulation de petites choses, qui font que j'étais alors devenu ce que j'étais, peut-importe ce que je faisais ou disais, rien n'est réellement dût au hasard, n'est-ce pas ? je ne pouvais cependant pas dire que j'étais quelqu'un d'important, car pour moi il n'y avait qu'une seule valeur des choses, c'est quand les yeux de la personne que l'on aime brillent lorsqu'elle vous regarde... cela fût mon cas, il y a quelque temps. seulement, j'étais alors bien trop con pour m'en souvenir... remarquez, je ne l'avais absolument pas demandé et ce n'était pas forcément de ma faute si j'étais devenu une sorte de corps sans âme. parce que oui. j'avais alors tout perdu tout ce que j'avais vécu, tout ce que j'avais pu faire, tout mes souvenirs : mon enfance en particulier... tout ce et surtout tous ceux que j'aimais... j'avais absolument tout perdu. j'aurais pu perdre la vie, mais cela aurait été trop simple bien sûr, le destin n'en avait pas décidé ainsi... et vous savez quoi ? j'ai tout perdu à cause d'un pauvre con, un ivrogne au volant. j'étais pourtant si visible, moi qui étais si grand. mais non : que voulez-vous, c'était juste à moi de ne pas être là au moment précis où il passerait, oui. vous imaginez bien que tout perdre d'un coup, toute les petites choses qui constituait mon être, la personne que j'étais... ce ne fût pas simple à vivre : même si c'était comme une renaissance, je n'étais plus comme avant, et ça, ce serait sans doute à jamais définitif... j'étais une autre personne, du jour au lendemain.

encore aujourd'hui, j'avais beaucoup de mal à reconnaître mon propre père, ma pauvre mère était d'ailleurs rentré en dépression, mon tout petit frère était très triste... dès mon réveil du coma, les seules images qu'il me restaient était bien sûr l'accident, ah ce genre de choses, je ne pouvais pas l'oublier. j'avais encore la sensation de sentir mes jambes se briser contre la taule de la voiture, ma tête frapper le béton glacé des rues, le sang qui coulait à flots pendant que j'étais encore conscient et que je tentais de me relever. le temps qu'arrive les secours, j'étais dans un état second, mais j'étais toujours là et même durant mon coma de trois semaines, c'était comme si j'étais là : à côté d'eux, mais qu'ils ne me voyaient pas... je voyais mon corps, allongé et immobile, branché de partout, les médecins me parlant... et surtout ce jeune garçon. le premier visage que j'avais outre-perçu fût bien sûr celui-ci, le jeune infirmier. c'est lui qui m'a raconté tout ce que j'avais oublié... et comment vous dire que... je n'ai pas pu m'empêcher de le croire sur parole ? c'est très dur de se retrouver tout seul, d'être surtout le seul à ne rien savoir sur sa propre personne... tout avait été effacé, comme si on avait appuyé sur la touche échap d'un clavier lorsque l'on lance un programme... j'en apprenais plus chaque jours et le principal c'était que j'étais encore vivant. du moins, c'est ce que tout le monde semblait vouloir me répéter et me faire comprendre : je pensais pourtant le contraire, sincèrement. ma famille venait me voir tout les jours, mais intérieurement, c'était comme si il me manquait quelque chose : ou plutôt quelqu'un.

j'étais né sur l'île de jéju, j'étais alors le premier fils d'une petite famille bourgeoise. mon père était un éditeur, tout d'abord de roman mais désormais de mangas, et déjà à cette époque, il avait fondé la plus grande société d’édition de la corée. quand à ma chère mère, elle était alors une très célèbre business woman. même si je voyais assez peu ma maman, j'en étais très proche, mais encore plus avec mon père. aujourd'hui, j'avais beaucoup de difficulté à leurs lancer des sujets, même s'ils faisaient tout pour m'aider à avancer et à retrouver des souvenirs, je n'y parvenais pas forcément et tout cela semblait à la longue me fatiguer. j'avais aussi un petit frère adorable, du nom de nolan, il était en primaire et il passait son temps à chanter tout ce qu'il pouvait chanter... en fait : petit nolan rêvait devenir un idole coréen. dans le passé, j'étais son grand-frère qu'il n'aimait vraiment pas beaucoup... et désormais, c'est un vrai petit pot de colle, le petit est intelligent et il avait sans doute réalisé que son grand-frère n'était qu'un simple humain et qu'il ne serait pas toujours là, qu'il fallait donc en profiter au maximum. j'étais devenu son véritable modèle. pour terminer, j'avais fait des études pour reprendre la société de mon père et j'étais actuellement un simple éditeur dans la société...

ce quelqu'un, vous vous souvenez, le manque, le besoin que je ressentais à l’hôpital... il m'avait fallu alors un an à me rappeler de lui. son nom ? han damon, mon petit-ami. ou plutôt, devrais-je dire ex-petit ami ? où était-il ? que devrais-je faire ? aller le voir, lui parler...? oui, mais pour lui dire quoi. je me souvenais de lui, mais pas de ce que nous avions vécu, ce n'était que de cours flash-back incessant. peut-être m'avait-il oublié ? je ne sais pas, je ne sais plus. perdu. j'étais juste perdu, je ne vais pas vous le cacher. et s'il m'attendait ? et si c'était le contraire ? je devais le savoir. oui, je me devais de le voir, pour au moins retrouver une partie de ma mémoire et m'expliquer, m'excuser... ou... peut-importe. je pensais alors qu'il m'en voulait. et moi ? moi. qu'est-ce que je voulais dans tout ça ... non, j'avais déjà un coup de coeur pour le jeune infirmier, lui qui s'avérait être mon meilleur ami. le voir, était-ce réellement bon ? je ne sais pas. je ne sais plus. devrais-je le laisser désormais vivre sa vie, comme il l'entend ? loin de moi et de mes problèmes ? ce damon était devenue une véritable obsession, je me devais de résister.

◗ si je te dis " amour " ... à quoi tu penses ? je ne pense pas grand chose. j'aimerais vraiment connaître ce sentiment et le partager... mais je ne me souviens plus si cela avait vraiment été le cas ou non. je ne sais même pas comment j'agissais autre fois... dans tout les cas, désormais, je ne cherche qu'une chose : la personne qui m'aimerais en retour ... et ce, de la même façon que je l'aimerais... ◗ le coup-de-foudre, tu l'as déjà vécu ? qu'en penses-tu ? si je l'ai déjà vécu, comme je l'ai dis avant, je ne m'en souviens probablement pas... et si je ne l'ai pas vécu, je n'attend franchement que ça. l'amour avec un grand A m'intrigue. si cela existe réellement, je voudrais vraiment le vivre à fond, j'en profiterais autant que je pourrais. ◗ comment te comportes-tu avec tes conquêtes ? pour l'instant, je ne préfère pas penser à ce genre de chose : c'est trop compliqué ! je ne me souviens même pas de mes propres parents, c'est trop difficile à gérer. peut-être que si l'on me fais des avances, je ne les refuseraient pas... mais ce n'est pas moi qui fera les premiers pas. ou alors, il faudrait vraiment me taper dans l'oeil ! ◗ qu'est-ce que tu recherches en particulier chez quelqu'un ? la compréhension. je n'aimerais pas me retrouver avec quelqu'un qui ne me comprend pas et qui est un égoïste à part entière... je voudrais que l'on prenne soin de moi, que l'on se soucie de moi et qu'au final, qu'on m'aime pour ce que je suis et non pour un statut ou de l'argent. je ne suis pas dupe, tout de même... il y a beaucoup de gens comme ça dans mon entourage. ◗ es-tu déjà tombé amoureux ? roh, bon sang. peut-être. je ne m'en souviens pas, je dois vous le dire combien de fois ? si ça a réellement été le cas, je pense que je m'en serais souvenu, c'est quelque chose qui est sensé vous marquer à vie, même quand il vous arrive des bricoles, non ? ... bonne question. ◗ est-ce que ton cœur à déjà été brisé par quelqu'un ? par le chauffeur ivrogne de cette foutue voiture ? il n'y a pas que mon coeur de brisé, alors. mais le fait que cet incapable ai fuit, croyez-moi, ça ne me fait pas plaisir du tout ! je l'ai même gros sur le coeur, mais je vais devoir me reconstruire sans jamais retrouver ce type. j'ai vu son visage, mais... tant pis.