nom complet : Oh Hyo Rim. | surnom(s) : Rimmy. | âge & sexe : 18 ans, f. | date et lieu de naissance : 22 août 1994, lieu indéterminé. | nationalité : coréenne. | orientation sexuelle : hétéro. | statut civil : célibataire. | profession : étudiante en école d'infirmière. | avatar : Park Hyomin. | groupe désiré : Yeon-in

Psychologie:

« Comment ça me décrire ? Demandez à Pouchki ! »

Pouchki, c'est son chien. Un joli berger australien qui laisse des poils un peu partout. Non, Hyorim n'est pas stupide au point de croire qu'il va vous répondre – quoique, vous dirait-elle : « S'il avait la parole, il dirait que je suis parfaite, et tout et tout, 'voyez ? » - elle est simplement incapable de dire ce qu'elle est. Comme beaucoup de monde, me direz-vous. Seulement, elle en est bien consciente : son problème, c'est qu'elle ne se comprend pas. Ses réactions sont imprévisibles, elle a une forte tendance à se laisser dépasser par ses émotions – et Dieu sait si elles sont nombreuses, ses émotions.

Elle passe du rire aux larmes en un rien de temps, d'une colère dévastatrice au plus grand calme en quelques secondes. On pourrait dire qu'elle est impulsive. Elle ne réfléchit que rarement avant de faire ce dont elle a envie. Et ne se rend compte que par la suite des conséquences. Comme faire une cure de tablettes de chocolat sans raison particulière pendant une semaine – et réaliser qu'elle a pris trois kilos. Enfin, ce n'est pas grand chose, ça. Non, ce n'est même rien comparé à la fois où elle a décidé que faire quelques longueurs dans la piscine d'une riche famille en pleine nuit était une bonne initiative. Et encore, si elle avait décidé ça sous l'impulsion d'un groupe d'amis quelque peu éméchés... Mais non, Hyorim, ça lui prend, alors qu'elle se balade dans les rues à trois heures du matin avec son Pouchki.

A cela, ajoutons qu'elle est quelqu'un de très susceptible. Manque de confiance ? Peut-être. Elle ne s'est jamais posé la question. Toujours est-il que la moindre remarque la chamboule profondément – et si elle ne fond pas en larmes devant son interlocuteur, c'est probablement qu'elle se retient. Ses larmes, elles sont un peu la traduction de toutes ses émotions. Tristesse, bien sûr, mais aussi joie, colère, déception, fatigue. Cette façon de pleurer sans arrêt peut vite devenir insupportable pour quiconque la fréquente. Et pourtant, elle déploie toutes ses forces pour éviter que ces débordements n'arrivent devant ses proches. Souvent angoissée sans véritable raison – à moins qu'elle ne mette pas le doigt dessus – Hyorim a une forte tendance à renvoyer paître amis et famille si son humeur le veut. Et pourtant, cela ne l'empêche pas d'être toute mielleuse avec de simples connaissances. Ce côté insupportable, elle le cache pendant un long moment, jusqu'à ce qu'une certaine confiance s'installe – et alors elle se dévoile complètement. Ce peut être regrettable pour ses amis, qui découvrent alors une jeune femme totalement différente de ce qu'ils imaginaient. Certains s'adaptent, d'autres partent – et elle les comprend, même si elle ne manque pas de leur pourrir la vie autant qu'elle le peut. Sommairement, voilà ce qu'il en est côté relationnel. Ses amours ? Inintéressantes ; comme la plupart des filles de son âge, elle a eu quelques petits copains, mais ça n'a jamais été concluant, ses histoires d'amour consistant surtout à tout faire pour avoir celui qu'elle veut, et perdre tout l'intérêt qu'elle a pour lui dès qu'elle l'obtient. Tout cela ne l'empêche pas de penser que l'amour existe bel et bien. Mais elle n'a que dix-huit ans, et juge normal de ne pas l'avoir connu jusqu'à maintenant. Elle le trouvera!

Timide mais sans plus, plutôt bavarde à partir du moment où elle connaît relativement bien la personne qu'elle a en face d'elle. Joyeuse dans ses moments de bonne humeur, mais on ne peut plus pessimiste dès que quelque chose ne va pas. Hyorim l'admet ; elle se plaint souvent. C'est toujours elle qui a le plus mal dormi, qui a le plus mal au dos, qui a le plus de boulot... Tout ce qu'elle attend dans ses longues palabres plaintives à sens unique, c'est d'être rassurée. Un simple « ne t'inquiète pas » accompagné d'une tape sur l'épaule, et elle arrêtera de se plaindre. Pour au moins une heure en tout cas. Malgré ce caractère de petite fille pourrie gâtée, l'étudiante sait être relativement attentive et sa curiosité la pousse souvent à poser un millier de questions toutes plus indiscrètes les unes que les autres à ses proches. Voilà sommairement ce qu'elle est, Hyo Rim.

Histoire:

« Elle est arrivée ici il y a quelques-mois. Comme nous vous l'avons dit, c'est un bébé qui fait beaucoup de colères, elle a un gros appétit et fait ses nuits. Nous l'avons appelée Hyo Rim à son arrivée à l'orphelinat. Ses parents ne souhaitent pas qu'elle ait connaissance de leur existence. Mais la décision vous appartient, si vous désirez un jour l'en informer, le dossier est à votre disposition.
- Je vous remercie, combien de temps cela prendra pour qu'elle puisse enfin arriver chez nous ?
- Oh, un mois tout au plus Monsieur Oh. Je suis sûre que ce sera un bel enfant ! »

L'adoption de Oh Hyo Rim, petite fille abandonnée, ce fut à peu près ça. La famille Oh, qui avait déjà un fils d'un an de plus que Hyorim, tomba en amour avec ce bébé. Ils n'arrivaient pas à avoir un deuxième enfant, et avaient par conséquent opté, après y avoir longuement réfléchi, pour l'adoption.

Hyomin grandit plutôt normalement dans cette petite famille. Très proche de son grand frère Song Ki, ils grandirent avec une complicité fraternelle rarement égalée. Song Ki, c'était un peu son château fort, où elle allait se réfugier quoiqu'il arrive. Elle l'accusait toujours pour les bêtises, et trouvait en lui ce qu'elle ne trouvait en personne d'autre. Cette complicité s'intensifia encore plus au fil du temps. Dès qu'elle était embêtée par des camarades de classe, Hyomin jouait la carte « grand frère trop fort qui va tous vous taper alors taisez-vous ! ». Et ça marchait. Pour la simple et bonne raison que ce fameux grand frère, il était toujours là pour la petite Rimmy. Leurs parents furent très présents. Maman Oh ; styliste de renommée dont l'agence est située à Séoule. Papa Oh ; médecin.

La petite Hyorim ne trouva pas de grande passion. Certains s'épanouissent dans le sport, d'autres la chanson, d'autres les lettres, les langues... Pas Hyorim. Elle fit plusieurs activités mais qui ne se transformèrent jamais en passion : danse classique, athlétisme, peinture, photographie ; elle s'essaya même au stylisme pour faire plaisir à sa mère. Mais rien ne lui convint. Elle changea d'une année sur l'autre et s'épanouit tant bien que mal. Assez gâtée, voire choyée, Hyomin n'eut à se plaindre de rien. Mais quelque part au fond d'elle, elle sentait que quelque chose de bizarre était en elle, ou du moins dans sa vie. Elle n'a pas encore mis la main dessus. Sans doute le fera-t-elle quand elle apprendra qu'elle a été adoptée. Dix-huit ans, et elle ne sait toujours rien. Comme toute enfant, cette pensée lui a traversé l'esprit : « ce ne sont pas mes parents ! ». Mais rien d'original, hein ?

Aucun événement spécialement marquant concernant son enfance et son adolescence. Plutôt bonne élève, intéressée et curieuse quoique parfois quelque peu dissipée, aucune prédisposition toutefois pour une matière en particulier. Certains excellent en sciences, d'autres en littérature, d'autres en langues vivantes. Hyomin était à peu près bonne partout, mais n'excellait pas. Elle n'avait pas de réel problème pour faire connaissance avec ses camarades de classe, mais avait tendance à changer de groupe d'amis plutôt régulièrement. Elle leur devenait vite insupportable. Mais elle s'en fichait, car elle avait son frère.

A la sortie du lycée, elle dut faire un choix concernant ses études. Il fut plus ou moins guidé par le décès de sa grand-mère, qui marqua beaucoup son père. A partir de cette période les parents Oh devinrent plus absents. Leur mère souvent en déplacement, voyage d'affaires, pour son travail. Et leur père dont les horaires l'empêchaient de nombreux soirs de rentrer à la maison et manger avec sa fille. C'est ainsi que la petite Hyo Min, qui était restée chez papa maman, entra en école d'infirmière, pour suivre le chemin de Monsieur Oh, quelque part. Et aussi parce qu'elle ne savait pas réellement quoi faire d'autre. Mais les absences de ses parents lui pesant, elle a commencé à passer le plus clair de son temps chez son frère, qui a un appartement à Séoul. Ah ! Son frère...

Song Ki. Le grand frère parfait. La relation tordue. Hyorim adore son frère, elle lui voue une sorte d'admiration sans bornes ; elle a pris la fâcheuse habitude de lui sauter dans les bras sans arrêt, elle lui dit tout. Oui, tout. Sauf peut-être ses doutes concernant leur relation. Quelque chose lui paraît anormal. Ses amies n'ont pas la même relation qu'elle avec leur frère. Soit elles ne le voient plus, soit elles ne s'entendent pas avec, soit c'est plutôt de l'indifférence. Et même lorsqu'ils s'entendent très bien, ça n'a rien de fusionnel, comme entre Song Ki et Hyo Rim. Alors elle a peur. Elle ne peut pas se passer de lui, mais quand ils sont tous les deux, depuis quelques temps, elle se sent gênée, presque angoissée. Elle ne sait pas comment agir. Quand elle le touche, elle recule. Quand il la touche, elle recule. Pourtant, elle frisonne. Est-ce de la peur ? Un pas en avant, un pas en arrière. Leur relation est comme une danse mal rythmée.

◗ si je te dis " amour " ... à quoi tu penses ? Difficile à dire. Hyo Rim est de ceux qui croient profondément au grand amour. Le vrai, l'unique. Elle ne pense pas l'avoir connu; elle ne sait d'ailleurs pas le définir. Mais elle y croit dur comme fer: il existe! Et elle espère bien le trouver, ce grand amour. Seulement, il n'est probablement pas où elle le pense...◗ le coup-de-foudre, tu l'as déjà vécu ? qu'en penses-tu ? Jamais connu! Mais elle y croit; oui. Deux êtres qui se croisent, un regard, des frissons, deux cœurs qui battent à l'unisson. Cette image lui parle, elle lui semble réelle et dans un autre monde à la fois. Ce doit être ailleurs pour exister, mais c'est tout ce qu'il y a de plus humain, le coup de foudre...◗ comment te comportes-tu avec tes conquêtes ? Mal. Les quelques fois où elle a mis un terme à ses relations (pas si nombreuses que cela, mademoiselle n'a que dix-huit ans!), elle a fini par se faire insulter. Il faut dire que c'était probablement mérité. Flirter avec un beau jeune homme pendant plusieurs semaines, et soudainement partir en courant quand la chose s'officialise. Au fond, elle ne le fait exprès, elle voudrait faire autrement. Mais elle n'y arrive pas, elle sait qu'elle n'est pas amoureuse, et n'arrive pas à rester dans une relation dénuée de sentiments forts, qui unissent. ◗ qu'est-ce que tu recherches en particulier chez quelqu'un ? Qu'il la rassure, qu'il la protège, qu'il la supporte, qu'il aime pour tous ses défauts; pour ses pleurs, pour son rire, pour sa façon de se plaindre sans arrêt. Elle veut qu'il soit là dès qu'elle le lui demande. Elle veut qu'il lui apprenne à se connaître; elle veut qu'il la connaisse par cœur, qu'il puisse prévoir la moindre de ses réactions et qu'il agisse en conséquence. Mais elle veut aussi qu'il lui apprenne à changer, à ne plus être que cette fille capricieuse et pleurnicharde. ◗ es-tu déjà tombé amoureux ? Délicat. Elle répondrait un "non" sans rien ajouter. C'est plus compliqué. Cette relation ambiguë qu'elle a avec son "frère" tient sans doute de l'amour. Mais comment accepter le fait que l'on est amoureux quand il s'agit de son propre frère? Elle se voile la face,oui, sans doute, elle n'a d'ailleurs jamais associé son frère au mot "amour" tel que l'entendent les couples. Elle le qualifie comme un amour fraternel.◗ est-ce que ton cœur à déjà été brisé par quelqu'un ? "Non plus", vous répondra-t-elle. Ce n'est pas les courtes relations qu'elle a eues qui allaient lui briser le cœur. Ce n'est pas non plus l'amour dont elle ne réalise même pas l'existence. Ceci dit, elle ressent bien ce pincement insupportable quand elle le voit avec quelqu'un d'autre. Le jour où elle assumera ses sentiments, il se peut que son cœur n'en ressorte pas intact.