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 [LIBRE] Je n'arrive pas à ouvrir cette boîte de gâteaux au chocolat. Est-ce que tu veux bien m'aider... ?

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yeon-in ∞ i hope, soulmate.
Seol Gwenaël

Seol Gwenaël
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Messages postés : 34
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[LIBRE] Je n'arrive pas à ouvrir cette boîte de gâteaux au chocolat. Est-ce que tu veux bien m'aider... ? Empty
MessageSujet: [LIBRE] Je n'arrive pas à ouvrir cette boîte de gâteaux au chocolat. Est-ce que tu veux bien m'aider... ?   [LIBRE] Je n'arrive pas à ouvrir cette boîte de gâteaux au chocolat. Est-ce que tu veux bien m'aider... ? Rapons10Mer 19 Déc - 22:05

Je n'arrive pas à ouvrir cette boîte de gâteaux au chocolat. Est-ce que tu veux bien m'aider... ?
[LIBRE] Je n'arrive pas à ouvrir cette boîte de gâteaux au chocolat. Est-ce que tu veux bien m'aider... ? Tumblr_m8z9b0dOhX1rs97fco1_500
x & Gwenaël
Assis sur le banc, je regardais tout autour de moi les gens qui allaient et venaient dans le parc où je me trouvais sans même me prêter la moindre attention ; ce qui me rassurait. Je me sentais toujours sur le qui-vive à prendre bien garde à ce que personne ne s'approche trop de moi. Par peur, par crainte, sûrement de revivre les mêmes choses que dans mon passé, lorsque nous habitions, papa, maman et grand frère, en France. La France c'était un très beau pays, j'étais né là-bas, et plus précisément en Bretagne, mais même si je n'étais pas ici, en Corée, depuis très longtemps, je m'y sentais relativement mieux, comme un peu plus serein parce que je savais que le garçon qui m'avait fait du mal ne partageait plus du tout les mêmes cours que moi. Nous étions très loin l'un de l'autre et maman m'avait dit qu'il ne me ferait plus jamais cela, ni même quelqu'un d'autre. Je devais oublier, disait papa en cherchant à me donner un peu de courage, mais moi je n'oubliais, je n'oubliais rien, je ne le pouvais pas. J'essayais juste d'un peu moins y penser.

Assis sur mon banc, j'avais ramené mes jambes contre mon torse pour les entourer de mes bras et déposer ma tête sur mes genoux, fixant désormais le sol en-dessous. Il y avait simplement de l'herbe, de la terre, des petits cailloux (précisément treize dont un qui était cassé) et rien d'autre de très intéressant ; mais je ne regardais pas le sol pour cela, je regardais le sol parce que j'avais envie de le regarder. Lui au moins ne viendrait pas me poser des problèmes et parfois j'arrivais à percevoir de drôles de petites bêtes qui grimpaient sur les brins d'herbe. Je n'aimais pas les insectes, mais je les trouvais amusants à regarder faire et tant que je ne m'approchais pas d'eux, tout se passait généralement bien.

Je ne sus combien de temps passa, mais je demeurais ainsi silencieux un long moment. J'avais fermé mes paupières, tendant juste l'oreille si jamais j'entendais quelqu'un venir vers moi. J'écoutais le vent qui soufflait doucement dans les arbres, les arbres qui remuaient agréablement leurs branches et leurs feuilles. Il y avait aussi des enfants pas très loin qui riaient et chahutaient pour ne savais-je quoi et leurs parents qui leurs demandaient de se calmer en les menaçant de les priver de dessert le soir-même. Moi je n'avais jamais été comme tous ces enfants à rire autant et à m'amuser de la sorte. J'étais un garçon timide et réservé, comme me le répétait souvent grand frère en soupirant toujours, mais je ne comprenais pas pourquoi cela le dérangeait.

Mes yeux se rouvrirent dès lors que je sentis une présence à côté de moi. Sur le banc, sur ma droite, se trouvait une personne âgée, une grand-mère qui lisait son journal. Je me décalai légèrement, par réflexe, tout en descendant mes jambes et en saisissant mon sac pour le serrer contre ma poitrine.

« Ne t'en fais pas mon garçon, je ne vais rien te voler. »

Je tournai la tête vers elle et elle esquissa un sourire avant de repartir dans sa lecture. Je ne le lui répondis pas, je ne savais pas quoi lui dire en vérité. Je n'avais pas pensé qu'elle me volerait quelque chose, pourquoi m'avait-elle dit cela... ? Je ne songeais jamais de choses méchantes des gens, même des gens que je ne connaissais pas. Mais peut-être qu'elle s'était exprimée de la sorte en me voyant me pousser un peu ? Je l'ignorais, et je ne comptais pas lui poser de questions.

Un dernier petit regard en coin pour m'assurer qu'elle lisait bien et je sentis mes muscles se détendre. Je me mis donc à fouiller dans mes affaires à la recherche de ma boîte de gâteaux que j'avais emportée avant de venir dans le parc pour voir les cerisiers en fleurs et les dessiner. Je faisais des études de dessin, j'aimais beaucoup cela et les professeurs m'avaient dit que j'étais plutôt doué pour faire passer des sentiments sur le papier. Je songeais que c'était une bonne chose. Je la trouvais dans ma seconde poche et l'extirpai de mon sac, défaisant tout d'abord le carton qui l'empaquetait. Une fois la chose faite, je voulus m'attaquer au plastique, mais sans grand succès.

Fronçant les sourcils, je tentai de m'y acharner un peu plus dessus, mais elle me glissa des mains et vola sur quelques mètres devant, s'écrasant dans l'herbe. Immédiatement, je bondis sur banc et courus pour la rattraper, soufflant dessus pour sortir les quelques saletés qui s'y étaient accrochées ; je n'aimais pas manger des choses sales, même si le papier l'entourait toujours et que c'était ce soi-disant papier qui était sale et non la nourriture en elle-même.

J'avais très envie de manger ces gâteaux. Est-ce que j'allais devoir demander à quelqu'un de m'aider... ? Je plongeai de nouveau mon visage vers le sol, me sentant quelque peu mal à l'aise. Engager une conversation était tout sauf simple pour moi... Mais je savais que je devais grandir et faire beaucoup d'efforts si je voulais être accepté et compris des autres... (Les docteurs me disaient très souvent ces mots-là, insistant parfois sur le fait que je sois un peu « différent » des autres, mais moi je ne comprenais pas bien).

Mon sac sur l'épaule, je trottinai dans l'espoir de tomber sur quelqu'un que j'aurais pu connaître, que j'aurais pu déjà avoir rencontré... mais je ne remarquais absolument personne. Je me stoppai sous un cerisier pour triturer encore un peu mon sachet de gâteaux qui résistait toujours avant de me décider à m'avancer vers quelqu'un qui était dos à moi. Mon paquet tendu devant moi et ma tête baissée, je tapotai légèrement dans le dos de ladite personne, me sentant rougir et pas tellement à l'aise, tremblant un peu.

« ... ou-ouvrir... » balbutiai-je.

C'était à peine audible et cela n'était même pas une phrase complète... Cela m'étonnerait que l'on m'eut compris...
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