nom complet : baek, ella, shaul. | surnom(s) : shauly, ella. | âge & sexe : dix huit, fille. | date et lieu de naissance : douze mars, à porto rico. | nationalité : coréenne & porto-ricaine. | orientation sexuelle : bisexuelle. | statut civil : texte. | profession : étudiante en arts. | avatar : park chorong. | groupe désiré : yeon-in.

La petite fille dessinait sur une feuille de papier blanche, assise à une table dans le jardin verdoyant de la petite maisonnette. Elle avait de longs cheveux presque roux. Ses prunelles brillaient dans la lueur du soleil éclatant. Elle portait une légère robe blanche et rose. Au loin, on pouvait voir son père qui passait encore un coup de chiffon sur sa bécane, et sa maman qui cuisinait, la fenêtre ouverte, dévoilant la douceur odeur des pancakes qu'elle adorait faire à ses enfants. On entendait le chahut du reste de la famille. Tous plus grand que que la petite fille, évidemment. Elle devait avoir six ans à l'époque. Riley et Aiden étaient toujours fourrés sous ce vieil arbre à papoter. Les triplets s'amusaient toujours dans l'herbe, jouant au ballon ou à d'autres niaiseries auxquelles, la douce enfant ne partageait pas. Il y avait aussi Casey, le plus grand, qui lisait dans une chaise longue, sur la terrasse, des lunettes de soleil cachant ses prunelles noires. Cet aspect physique était celui qui réunissaient tout les membres de cette famille. Ils étaient à la fois porto-ricains, mais aussi coréens. D'où le fait que la petite fille qui dessinait paisiblement, ai des cheveux aussi chatoyants ; flamboyants au soleil. Elle adorait chanter, danser, gambader, dessiner ; mais ce jour-là, elle semblait lasse. Shaul, car tel était son nom, voulait connaitre davantage. Elle voulait l'aventure, la nouveauté, la découverte. Soupirant, elle avait lâchée ses feutres et crayons pour se lever et se diriger vers le vieux saule pleureur du jardin. Elle et sa famille vivaient en Californie, sous le beau soleil brûlant qui leur filait encore des coups de soleil. Ils avaient une grande maison, et un immense jardin qui recouvrait des tonnes de secrets et de mystères. Du moins, c'était ce que l'univers de Shaul. C'était ainsi que son imagination avait grandi. Elle marchait tranquillement vers l'arbre. Elle y posait une main sur le tronc. Elle soupirait et tentait d'écouter son "ami" parler. La pauvre enfant... A si ans, elle imaginait encore que les fleurs, les abeilles, les papillons et les arbres parlaient une langue qu'elle et sa famille ne pouvaient comprendre. Shaul avait regardé bien trop de dessins animés et de films fantastiques, pour son âge, et peut-être était-ce la raison de ce débordement d'imagination. Si seulement, ne pas l'entendre avait pu l'arrêter... Shaul s'était mise à monter dans l'arbre, avec agilité. Elle se fichait bien de tomber, car elle voulait voir comment était son monde d'en haut. Elle voulait voir les oiseaux volants, les abeilles bourdonnantes, les nids d'oiseaux dans lesquels reposaient les derniers oeufs d'hirondelles. Elle avait soif de découverte, et elle ne comprenait surement pas le danger dans lequel elle s'enfonçait. A force de monter, elle en oubliait sa famille et le reste. Quand elle arriva sur une branche et que son regard se posa en bas, elle cria. Et ce fut le cauchemar éveillée, l'enfer sur terre. Aux yeux de Shaul, être en haut de cet arbre n'était finalement pas merveilleux. Elle n'y voyait pas son univers, mais plutôt le sol, tout en bas, si loin, si profond. Elle avait peur de redescendre, évidemment. C'était évident, à un si jeune âge. Shauly était bien naïve à cette époque ; heureusement que ses frères et soeurs étaient là pour venir à son secours. Heureusement qu'ils étaient encore là... A cette vieille et triste époque.

Après cela, l'enfant n'était plus vraiment aussi docile et mignonne. Elle était effrayée par tout ce qui pouvait l'entourer, même d'un simple couteau tranchant. Elle avait peur d'avoir mal comme ce jour-là ; il fallait croire que cette douce enfant ne trouverait surement pas sa voie pour le moment, ni qu'elle serait capable d'affronter les pires choses. D'ailleurs, quand son père fut envoyée en prison, elle fut la première achevée. Elle pleurait. Jour et nuit. Matin et soir. Ô les autres aussi étaient affectés, mais sans doute pas autant que la petite dernière; pas autant qu'elle. Petite Shaul ; petite chose fragile qui ne veut que grandir. C'était une sorte de fleur qui veut éclore. Mais, le jour où ils décidèrent de retourner en Corée, terre de leurs vraies origines, elle fut cette fois, la première, aussi, à sauter de joie à cette brillante idée. Mais quand elle mit pied sur cette terre, là encore elle fut déçue. Non pas par la querelle que se livrait ses deux grandes soeurs sur une histoire d'amourette, mais sur la sienne, la plus grande qu'elle n'ai jamais connue. Au bout de quatre ans à vivre dans le même appartement que sa famille, Casey s'en alla, puis les triplets, suite à la dispute avec la jumelle de la famille. Et puis, il ne resta qu'elle. La pauvre enfant d'à peine seize ans, qui n'avait pas la majorité pour vivre de son plein gré. Elle l'aurait bel et bien fait, si elle avait pu. Elle savait qu'elle ne pouvait compter qu'un minimum sur sa famille, maintenant. Car ils avaient leurs vies ; comme elle. Sa vie à elle se résumait à l'école ; au lycée ; aux études. Sa vie à elle n'avait aucun sens à côté des disputes de Riley et Alexsey. C'était si vivant, si puissant. Non pas qu'elle veuille vivre la même chose, loin de là. Shaul voulait juste vivre davantage. L'aventure. L'amour. La tendresse. La force des mots. La passion. Elle voulait vivre sa vie. Elle veut, dès à présent. Shaul est si ignorante. Toujours. Encore.

Un soir, alors qu'elle rentrait de l'école, à l'âge de dix-sept ans, elle s'est faite interpeller par un vieil homme. Un soir, alors qu'elle rentrait de l'école, elle a vécu la pire nuit, la pire soirée, de sa vie. Shaul prie peur. Shaul avait peur. Elle tremblait de tout ses membres ; comme une feuille qui se briserait sous un coup de vent. L'homme l'avait pris par le poignet. L'homme l'avait tiré vers lui, poussé contre un mur. Il avait glissé ses mains, là où il ne fallait pas, là où elle était fragile. Shaul avait eu peur. Shaul était tétanisée. Seulement, elle semblait incapable d'agir, de bouger. Perdue, elle regardait la nuit noire dans le dos de son "agresseur", "profiteur", le mot est fait quand on connait les intentions de ce genre d'ivrogne. Seulement... Il ne parvint pas à son but. Sauveur mystérieux se jeta sur lui et le cogna contre un mur jusqu'à ce qu'il ne bouge plus. Sauveur mystérieux attrapa son poignet et l'emmena dans un endroit sûr. Sauveur mystérieux ne parla pas, ne donna ni nom, ni adresse pour qu'elle le remercie. Il la laissa sur la grande place et lui tapota la tête. Elle se souviendra toujours de ces doux mots : " Fais attention à toi, Ella Shaul. " Elle ne savait d'où il connaissait son nom. Ce qu'elle savait en revanche, c'est qu'il réapparaîtrait un jour et là, elle saurait qui est le "prince" qui a osé la sauver.

◗ si je te dis " amour " ... à quoi tu penses ? moi, l'amour ça me fait penser au prince charmant. quand j'habitais encore en californie, les vieilles grands-mères du quartier me parlaient de leurs rencontres avec leurs maris. j'étais aux anges ; j'adorais ça j'adorais les écouter. j'adorais me faire des films. ◗ le coup-de-foudre, tu l'as déjà vécu ? qu'en penses-tu ? non. en californie, j'étais souvent seule. j'adorais voir mes frères et mes soeurs se chamailler. j'adorais aller à l'école et regarder les gens faire du football dans le hall des sports. mais... ca s'arrête là. j'ai admiré quelques garçons. mais ce n'est pas... comme, lui. ◗ comment te comportes-tu avec tes conquêtes ? je n'ai pas de conquête. je n'ai pas de petit ami. je n'ai rien. ◗ qu'est-ce que tu recherches en particulier chez quelqu'un ? la gentillesse. la tendresse. la douceur. l'amour. mais ca... c'impossible à trouver nee? ◗ es-tu déjà tombé amoureux ? une fois. mais c'était une mauvaise histoire. ◗ est-ce que ton cœur à déjà été brisé par quelqu'un ? ca dépend de ce que vous appelez briser, car si ça comprend se faire larguer par l'homme qu'on a cru aimer pendant deux ans... sans doute.