nom complet : Lee Sun Hee. | surnom(s) : Sunny. | âge & sexe : 20 y.o - Femme. | date et lieu de naissance : 24/02/92 à New York. | nationalité : Américano-coréenne. | orientation sexuelle : hétérosexuelle. | statut civil : célibataire. | profession : Mannequin. | avatar : Park Sora. | groupe désiré : jayuleul .

24 Février, New York. En ce beau jour d'été vient au monde un ange. Appelé SunHee par son père et par sa mère, l'enfant sera métissé. Moitié américain, moitié coréen. Pour faire simple, je suis née aux Etats-Unis dans les années 92. Mon père est Américain et ma mère Coréenne. Elle vivait depuis peu dans ce pays avant de rencontrer cet homme et d'avoir le coup de foudre. l'amour fou. Et de cet union je naquis. Quoi de plus banal hein ? Combien y a-t-il de naissance dans le monde ? Suffisamment pour que la mienne soit inexistante. De plus, il y a eu celle de ma soeur deux mois plus tôt. Rien que dans l'hôpital où j'étais, il devait y avoir une dizaine de bébés. Fin bref. Tout ça pour dire, qu'à part ma famille, tout le monde se fiche de ma date de naissance ou bien même de ce jour. Même quand vos parents sont riches à souhait, qu'ils vivent dans un palace aux alentours de la ville, que mon père fait partit du PDG ou que ma mère soit fille d'une grand lignée de chef d'entreprise. On s'en fou de ça. Ce n'est pas la vie de mes parents mais bien la mienne. Sachant où elle a commencée, cette dernière continue toujours d'avancer. Quelques mois au compteur et je suis déjà une vraie pile. Les mots ne me sorte peut-être pas, mes jambes refusent de me porter, ma tête est trop lourde mais ma voix porte super bien. Des caprices à répétitions, des sanglots sans abstraction. Ils en ont vu des vertes et des pas mûrs, jusqu'à mes un ans et quelques mois. Où j'ai su parler et marcher. Là par contre, fallait constamment me suivre, être derrière moi. Que ce soit la vaisselle, les vases, les chaises, les jouets, rien ne pouvait rester intact avec moi. Même pas les animaux qui prenaient peur. J'avais maintenant cinq ans. Je suis une fille dégourdie, vive et pleins de ressource. Je grimpe de partout, les escaliers, les arbres, les voitures. Mon père tentait de me faire comprendre que c'était mal, comme quand les garçons soulèvent les jupes des filles à l'école. Ma mère voulait m'apprendre pleins de trucs, dessiner correctement, me faire mon déjeuner. Mais non, je préférai jouer avec les autres enfants. Casse cou comme casse c*uilles, ils n'ont jamais réussit à faire de moi la petite fille modèle dont ils avaient tant rêvé. Puis mon père fut muté. Séoul. La Corée. Loin de mon Los Angeles. Loin de mes amis. Loin de mes repères.

En arrivant dans ce nouveau pays, on peut dire que je l'ai haïs. Je devais avoir une dizaine d'années. Une petite fille pourrie gâtée, trop sur d'elle et capricieuse. Finalement j'ai changé de chemin. Au collège c'était la débandade. Bêtises sur bêtises, bagarres sur bagarres, insultes sur insultes, renvois sur renvois. Oui, ça pourrait faire assez bizarre pour une petite fille comme moi. Et tout cela en inquiétant mes parents quant à mon avenir. "votre enfant est perturbant." Non, je suis perturbée, nuance. Je n'aimais pas vivre à Séoul, je parlais à peine Coréen. Si si, ma mère me l'avait apprit mais je n'ai jamais mis du coeur à l'ouvrage. En ce jour, je regrette d'avoir fait le clown. Seul mon anglais est bon, d'ailleurs je l'emploie souvent pour parler aux gens. Enfin, les interpeller la plus part du temps. Mais ça, c'était durant le collège! J'ai grandie. Bon, j'étais pas mieux au lycée mais je savais parler. Même un peu trop. Mes amis n'étaient pas digne de confiance, je traînais avec la pire bande. L'américaine, c'est ainsi qu'ils me surnommaient mais ils m'appréciaient au moins. Du moins, j'y croyais. Le jour où j'ai commencé cette bêtise, on peut dire que ma vie a changé. SunHee est devenue grande, Sun Hee est devenue perdante. La drogue. Une grosse connerie qu'un débile profond a inventé. Pourquoi on se drogue ? Pourquoi me suis-je droguée ? Ah oui ... parce que ma vie en Corée ne me plaisait pas. Tout ces asiatiques qui parlent le chinois, ça m'énervait tellement que j'ai préféré fuir. Fuir dans un monde de délire, de bien être mais aussi de mal. Mal de la dépendance, mal de cette douleur irritante. Je sombrais, je ne pouvais plus m'en passer. Mais ce n'était que des gélules quelconque. J'aurai dû m'en tenir à ça, plutôt que chercher du renouveau. Malgré tout ça, son oncle a toujours été là. Bizarrement, elle ne le considérait pas du tout comme un simple membre de sa famille ou encore son oncle. On peut dire qu'il était tout pour elle. Elle trouvait même ça injuste.. Injuste que ce ne soit que son oncle, et pas son père, qui aurait toujours été là pour elle, contrairement à son vrai père. oui, parce qu'il était au courant pour la drogue et tout le reste, c'est vrai qu'il n'était pas d'accord, mais lui au moins, m'a soutenue durant cette période difficile.

Saviez-vous ce que cela fait de voir une feuille blanche avec écrit 'séropositive' dessus ? ça vous choc. Vous n'y croyez pas. Cela n'arrive qu'aux autres, pourquoi à moi? Qu'ai-je fais de mal ? Les seringues, l'extasy, la cocaïne. Toutes ces bêtises qui vous détruit. Cet enfoiré était malade. Je suis malade. Quand vais-je mourir ? Je l'ignore mais ma vie ne tient plus qu'à un fil. Non, plusieurs fils. Je ne suis qu'une séropositive au VIH, je n'ai pas le Sida. Au fond, je me réconforte de cette pensée mais je sais qu'un jour, elle ne servira plus à rien.

Alors je joue un jeu, je construis une vie sans appuies. Ado modèle le jour, toujours la tête dans ses bouquins, élégante, pointilleuse. Ado fêtarde la nuit, rêne de la discothèque, belle, grande. Cette double vie me convient. Mais elles sont différentes de la vrai, celle où je suis une pauvre condamnée. Vous savez quoi. Le jour où mes parents on su que je me droguais, ils ont de suite fait des tests, ils m'ont même envoyé dans un centre pour faire une cure. Aujourd'hui ils pensent que je vais bien. Que la drogue n'est plus un soutiens. Mais ma maladie me détruit. Où est le pour et le contre ? ça n'a plus de sens. Je ne fais que vivre une vie irréelle, une vie qui n'a pas lieu d'être. Alors je me montre égoïste, possessive. Je veux avoir le meilleur avant le jour j. Mais si les autres savaient la vérité, ils vont me fuir. Qui n'aurait pas peur d'une malade comme moi? Personne ne veut choper la même chose que moi. Même s'ils pensent que je suis une bosseuse, une travailleuse, une étudiante normale. Dieu a fait l'homme à son image, mais les images ne sont jamais parfaites. Advienne que pourra, alors il pourra advenir ce qu'il adviendra. Pour le moment je profite, jonglant entre deux vies qui auraient pu être les miennes. Celle d'une étudiante en stylisme ou celle d'une adolescente victime d'illusions. D'ailleurs, pourquoi le stylisme ? Seulement parce que c'est la seule chose qui me reste ici. Un jour je serais une personne mondialement connue. Ainsi, je pourrai prouver que toutes les personnes qui ont déjà goutées à la drogue ne sont pas forcément folles.

Difficile de décrire le caractère de quelqu’un d’instable. Souriante, pétillante, blagueuse, et la seconde d’après morose, éteinte, lasse. C’est à cela que peut se résumer le caractère de Sunny, alternant des phases d’euphorie et des phases de déprime. Quand tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, SunHee est une fille qui mord dans la vie à pleines dents. Elle cherche à tout prix à s’amuser, à profiter de chaque seconde qui passe. Elle n’a pas froid aux yeux et recherche les sensations fortes, sports extrêmes, risques inconsidérés, la sécurité est remplacée par l’inconscience. Elle est éprise d’une agitation permanente, et elle parle, elle parle, c’est une véritable logorrhée, un flot de discours ininterrompu qui s’écoule de ses lèvres. Elle passe des heures devant la glace, à essayer des tenues, à se maquiller, à se coiffer, et elle dévalise les magasins, et elle boit jusqu’à finir ivre-morte, fume tout et n'importe et elle danse sur les toits, et… et.. Certains disent que la diable prend possession d’elle, car pendant ses moments d’euphorie, elle ne répond plus de ses actes, elle plane sur un petit nuage rose duquel rien ne peut la faire redescendre. Mais quand elle voit tout en noir, rien n’est plus alors pareil. Elle ne prend alors même plus la peine de se laver, elle enfile un jogging et un pull large, reste chez elle. Quand elle va tout de même en cours, on la sent absente, son regard est vide, elle se traîne d’un endroit à l’autre, n’adresse la parole à personne. Dans ses jours tristesses, elle se coupe du monde, enfermée dans son univers sombre qui l’accable et la torture, s’infligeant elle-même cette douleur qu’elle subit en silence. Elle n’a pas d’appétit, et rien ne l’intéresse. Elle reste silencieuse, recroquevillée sur elle-même, vivant les tentatives d’interactions comme des atteintes à son intimité, des coups violents portés par ses camarades. Elle se méfie de tout le monde, perdant même confiance en elle-même. Il lui arrive parfois de ne pas manger pendant plusieurs jours, de ne pas dormir non plus. Des idées noires l’assaillent, et si personne n’est là pour la surveiller, elle pourrait, comme elle l’a déjà fait une fois, attenter à sa vie.
Sun Hee est assez spéciale car on pourrait croire qu'il y a deux personnes assez différentes en elle.. Bref, on peut aussi dire que c'est le genre de fille un peu sensible sur les bords, enfin un peu, non en fait elle l'est énormément mais ne le montre pratiquement pas, elle trouve que c'est une faiblesse de montrer ce qu'on est vraiment comme ça à n'importe qui et que ça pourrait être dangereux. La jeune fille est toujours de bonne humeur, souriante,très timide,assez maladroite et un peu gamine sur les bords? Sûrement, mais elle l'assume totalement et c'est d'ailleurs ce qui la rend mignonne, non? Sunny aime bien embêter ses amis et ses proches.Elle aime aussi passer de bons moments avec eux. C'est le genre de fille qui ne laissera jamais tombée les personnes qu'elle aime et qui sera toujours là pour eux.Derrière sa timidité se cache une fille avec un coeur en or et qui ne sait malheureusement pas dire non.

◗ si je te dis " amour " ... à quoi tu penses ?
Connerie. Sérieusement, à quoi ça sert de tomber amoureux et de se mettre en couple pour finir par se séparer ? Ca ne sert strictement à rien, à part à avoir le coeur brisé. Je préfère largement m'amuser, sortir quand je veux, draguer les mecs que je veux sans que personne ne vienne me l'interdire et profiter de ma vie. Après, on verra bien ce qui arrivera. Pour l'instant je ne recherche rien de sérieux. ◗ le coup-de-foudre, tu l'as déjà vécu ? qu'en penses-tu ?
Je n'ai jamais vécu ce genre de chose et j'en suis bien heureuse. Non mais sérieusement.. Vous allez me dire que vous y croyez, vous, au coup-de-foudre ? Ca n'arrive que dans les comptes de fées de toute façon. Je trouve ça ridicule. ◗ comment te comportes-tu avec tes conquêtes ? Il faut avouer que je ne suis pas sérieuse. Du tout. Je ne reste jamais plus d'un mois avec quelqu'un, et encore. en disant ça, je reste aimable. Je ne suis pas le style de fille qui reste h24 avec son copain et qui est du genre a être très jalouse. C'est vrai qu'il m'est déjà arrivé d'être légèrement jalouse mais je ne le dirais jamais. Les premiers temps, je suis le genre de copine adorable, qui aime passer du temps avec son petit-ami. Mais au fur et à mesure, je commence à me lasser. C'est pour cette raison que je ne reste jamais bien longtemps avec al même personne. ◗ qu'est-ce que tu recherches en particulier chez quelqu'un ?
Je ne suis pas vraiment difficile. Tant que la personne a la même logique que moi et qu'elle ne veut rien de sérieux. C'est sûr que je préfère les hommes drôles et qui font attention à leur copines... Mais je ne vais pas me pleindre, tant que je trouve quelqu'un avec qui m'amuser, ça me convient parfaitement. ◗ es-tu déjà tombé amoureux ?
Je suis déjà tombé amoureuse d'un garçon lorsque j'avais 9 ans, sauf qu'il ne le savait pas. J'étais prête à tout pour devenir son "amoureuse". Jusqu'au jour où je le vis avec une autre petite fille ce qui me brisa le coeur. Dit comme ça, c'est assez étrange mais je n'avais jamais autant souffert. Peut-être parce que c'était la première fois et que je croyais encore aux comptes de fées... C'est depuis ce jour que j'ai arrêté de m'intéresser aux garçons. Je ne recherchais plus mon prince charmant, je savais que ça n'arriverai pas de toute manière. ◗ est-ce que ton cœur à déjà été brisé par quelqu'un ? Comme je l'ai dit plus tôt, c'est ce petit garçon qui a brisé mon coeur. Oui à cause de lui, je n'ai plus jamais cru aux princes charmants. J'avais décidé qu'à partir de ce jour, je ne m'attacherai plus jamais aux garçons et que je les ferai souffrir à mon plus grand plaisir.